[PAYS DE LA LOIRE] Témoignage : Cécile Picard et Aurélie Ciron racontent leur parcours syndical

Publié le 11/07/2022 (mis à jour le 10/08/2022)

Rencontre avec Cécile Picard, militante du syndicat Protection Sociale Pays de Loire, et Aurélie Ciron, militante du Syndicat Enseignement Privé Anjou Maine Vendée, toutes deux déléguées du 50ème Congrès Confédéral.

Pouvez-vous nous dire deux mots sur vos parcours syndicaux ?

Aurélie : J’ai adhéré en 2019. Comme j’ai des compétences comptables, le Syndicat m’a rapidement proposé de m’occuper de la trésorerie. Aujourd’hui je suis Trésorière Adjointe. Je suis aussi référente pour les personnels du 1er degré sur le Maine-et- Loire.

Cécile : J’ai adhéré en 2013 puis j’ai pris un mandat d’élue. Je suis ensuite entrée dans le collectif du Syndicat pour être en charge du juridique. Aujourd’hui je suis Déléguée Syndicale à la CPAM 44, membre du comité de négociation de la CFDT à la sécu, et membre du Bureau Syndical.

Quels moments forts retenez-vous de ce 50ème Congrès Confédéral ?

Cécile : Ce sont tous les témoignages très forts des syndicalistes venus d’autres pays, en particulier ceux des syndicalistes ukrainiens et Afghans.

Aurélie : Je suis d’accord ! Par rapport aux informations dans les médias, là c’étaient des témoignages vrais et directs, face à nous. Des témoignages effarants. Ç’est d’autant plus fort et émouvants.

Quels regards portez-vous sur le fonctionnement de la démocratie à la CFDT, particulièrement dans ce moment incontournable qu’est le Congrès ?

Aurélie : On voit qu’il y a une vraie démocratie à la CFDT. On assite à des débats contradictoires. Tout le monde a la parole et on peut se dire les choses, même en désaccords car toujours dans le respect. Les votes permettent ensuite de prendre position.

Cécile : Avant le Congrès, je me disais que cinq jours c’est beaucoup. Mais non. Il n’y a pas de temps morts et c’est le temps nécessaire pour bien débattre. Je pensais aussi qu’il fallait maitriser tous les sujets pour bien suivre. Mais les débats sont clairs et accessibles.

En dehors des moments plus officiels que sont les séances du congrès, qu’avez-vous pensé des moments plus officieux, notamment les soirées ?

Cécile : Même les moments de pause sont actifs et organisés, avec par exemple un espace partenaires très intéressant. Là aussi pas de temps morts. Sur les soirées, c’est créateur de lien, mais il faut être prête pour tenir la semaine.

Aurélie : Ces moments informels sont effectivement incroyables. Humainement c’est très riche. Ce sont plein d’occasions pour des supers échanges avec des militants d’autres secteurs d’activité ou métiers, d’autres territoires.

Que pensez-vous des décisions prises, des orientations choisies pour les quatre années à venir ?

Cécile : Elles me conviennent. Elles mettent en avant par exemple l’égalité Femmes/ Hommes, ou l’engagement de la CFDT sur les enjeux écologiques. Les orientations sont ambitieuses, et je me demande comment tout réussir.

Aurélie : C’est mon 1er Congrès. Je n’ai pas beaucoup de recul, mais à moi aussi les grands principes de la Résolution me vont bien. Se mobiliser sur les enjeux écologiques c’est normal, et c’est maintenant.