[PAYS DE LA LOIRE] Plus nombreux, plus forts

Publié le 25/11/2021

En avril dernier, 97 187 travailleurs ont choisi la CFDT pour les représenter. Ils nous font confiance. Les salariés se reconnaissent dans la voie du syndicalisme que nous portons et les réalités du monde du travail que nous abordons. Parmi ces électeurs, plus de 50 000 ne sont pas adhérents. Cela nous laisse une belle marge de progression ! Leur proposer l’adhésion, c'est rendre la CFDT plus forte pour obtenir de nouveaux droits et changer leur quotidien.

Obtenir des augmentations salariales. Depuis le début de la crise covid, les travailleurs se sont adaptés au télétravail, au chômage partiel. Ils se sont engagés pour répondre à l’augmentation des cadences. Aujourd’hui, alors que certaines entreprises engrangent des bénéfices après avoir été soutenues financièrement, un meilleur partage de la richesse doit se traduire par une augmentation des rémunérations.

Améliorer les conditions de travail. Les changements brutaux ont impacté les relations au travail et les risques psychosociaux sont exponentiels. L’organisation du travail, le difficile équilibre vie pro/perso, la charge de travail dégradent la santé des travailleurs. Favoriser l’expression des travailleurs, recréer du collectif, agir sur le travail, par un dialogue social de qualité, est un impératif et nous impose d’être plus nombreux.

Déployer la formation professionnelle et favoriser l’adaptation des compétences à l’évolution des métiers. Les mutations touchent tous les secteurs : click and collect dans le commerce, enjeux de la transition énergétique dans le bâtiment... Pour accompagner ces changements, les anticiper, des plans de formation destinés à tous les travailleurs doivent être négociés avec les organisations syndicales.

Nous avons aussi besoin d'être plus nombreux pour un dialogue social territorial efficace. Pour prémunir les pénuries de main-d'œuvre, la CFDT revendique des avancées sur les rémunérations et les conditions de travail. Le logement, les transports, les modes de garde sont autant de freins à l’accès à l’emploi. Le coût des loyers éloigne les travailleurs, augmentant les frais de transport et la fatigue. Les employeurs, les collectivités territoriales et les organisations syndicales doivent construire ensemble des solutions.

Lorsque des travailleurs étrangers sont recrutés, les directions ne mettent pas en place des parcours d’intégration, de formation et d’apprentissage de la langue française. Ils sont logés parfois dans des conditions indignes sans que les collectivités ne s’en préoccupent. Imposer d’agir ensemble pour accueillir dignement ces travailleurs.

Proposons l’adhésion aux travailleurs, c’est le moyen d'être plus forts !