[CFDT 53] Véronique Lesiourd, Trésorière et Secrétaire Générale Adjointe Interco - CFDT 53
Mardi 26 octobre 2021, la CFDT Interco 53 était réunie en Congrès à Martigné-sur-Mayenne.
● Quels étaient les enjeux ?
Véronique : Ce congrès a dressé le bilan des quatre années écoulées et a rendu possible une réflexion collective sur les quatre années à venir. C'était aussi un moment de convivialité et de lien social, d'autant plus apprécié dans ce contexte de restrictions sanitaires. Cette journée a été l'occasion de faire découvrir aux adhérents le fonctionnement de notre syndicat, qui est parfois compliqué à appréhender.
● Quel est ton vécu du congrès ?
Véronique : Notre chance est d’avoir un Conseil syndical étoffé et dynamique, qui s'est beaucoup impliqué dans la préparation de l'événement. Tout était bien anticipé, donc tout s’est bien déroulé. La force du collectif Interco 53 fonctionne !
● Quel est ton engagement au sein de ton syndicat, de ta section ?
Véronique : De simple adhérente en 2011, je me suis retrouvée - six mois plus tard ! - secrétaire adjointe de la section CFDT du Conseil départemental 53. Depuis mars 2020, je suis trésorière adjointe du syndicat et trésorière. Lors du congrès en octobre dernier, j’ai été élue secrétaire générale adjointe Interco-CFDT 53. Un parcours assez rapide et très riche. À ce moment-là, j'étais cadre de santé. Le droit syndical m’a permis de passer permanente. La décision de laisser mon métier d’origine n’a pas été simple à prendre. Il faut savoir se remettre en question de façon continue, pour exercer nos missions syndicales qui sont, surtout au début d'un mandat, une découverte.
● Quels sont les grands défis des années à venir ?
Véronique : Un des grands défis est de prévoir le renouvellement pour assurer la continuité du syndicat CFDT Interco 53. Dans trois ans, les deux secrétaires du syndicat devront passer la main. Il nous faut motiver et donner envie aux adhérents de devenir militants au sein de leur section, pour ensuite envisager un investissement dans le Syndicat. Le risque est de se retrouver seul à porter une section. Nous devons travailler sur le dialogue social dans les administrations, pour éviter que les instances ne ressemblent à des chambres d’information, ce qui est parfois constaté. On ne se sent pas toujours entendu.
● C’est quoi pour toi, être adhérente et militante CFDT ?
Véronique : J’ai adhéré très tardivement, car je n’en voyais pas l’intérêt et je ne connaissais rien du syndicalisme. L’image que j’en avais était celle de personnes revendicatives et qui défilent dans les rues. C’est une collègue de travail étiquetée CFDT, qui m’a fait m’y intéresser et entrer dans la section, au début en tant qu’observatrice. J'y ai découvert des équipes motivées œuvrant pour le bien de tous. Le militantisme, c’est être à l’écoute des salariés, les accompagner, leur montrer qu’il ne faut pas rester seul et que chaque problème a sa solution. Nous informons les agents sur leurs droits. Être militant, c’est faire partie d’un collectif et travailler en soutien des uns et des autres.
